Une histoire en 4 générations

Elle commence en 1925 lorsque Constant Jaussaud, propriétaire de la ferme familiale « Le Clos » à la Bâtie Vieille, achète pour sa fille aînée Mireille, un commerce rue Jean Eymar, autrefois l’artère principale de Gap et appelée  « la Grande Charrière ». Le lieu sera d’abord loué à M. Orcières qui sera le premier marchand de vins de la rue.

C’est en 1931 que Mireille et son mari Louis Bertrand, reprennent le commerce et le baptisent « Les Caves d’Algérie ».
A cette époque le vin se vendait au tonneau et un taux d’alcool élevé était gage de qualité.
Louis « coupait » alors sur place les vins locaux à 9° avec les vins issus des vendanges d’Afrique du Nord à 14°, plus convoités mais aussi plus coûteux. C’est ainsi que le « 11 » et le « 12 » étaient et restent encore aujourd’hui les plus populaires.

En 1948, Guy, le fils aîné de Mireille et Louis Bertrand, intègre la boutique familiale, puis Gisèle, la cadette, et son mari Georges Draperi dit « Jo », en 1964.
C’est la grande époque du « vin étoilé » et avec lui viendront les stars d’après-guerre que sont les sodas et les bières en bouteille.

L’activité se développe, et les 13 marchands de vins alors présents sur Gap se partagent le marché de la distribution des bars et restaurants de la ville.

C’est alors que Salvatore, puis Geneviève, la benjamine de la famille, seront embauchés.

Ce n’est qu’en 1980 que la cave prend le nom de « Vins Bertrand », lors de ses premiers travaux de rénovation. La façade d’origine y sera sauvegardée, celle-ci encore présente de nos jours.

L’histoire continue en 1995 avec l’arrière petit-fils Denis Draperi qui reprend la dernière cave familiale gapençaise, et la transforme telle que nous la connaissons aujourd’hui avec plus de 1000 références de grands crus, champagnes et alcools rares.